Avec ce premier dimanche de l’Avent, nous recommençons une nouvelle année liturgique ; c’est-à-dire que nous sommes invités, une fois de plus mais de manière nouvelle, à revivre les évènements du salut. Le temps de l’Avent est celui de l’attente : au cours de ces 4 petites semaines qui précèdent Noël, nous commémorons les milliers d’années au cours desquels l’humanité en général, et le Peuple de Dieu en particulier, ont attendu la venue du Sauveur. Avec les prophètes, nous annonçons que Dieu se fait proche, qu’Il vient au-milieu de son peuple. Ce n’est pas encore le temps de la joie, mais vraiment celui de l’attente : le Seigneur vient bientôt. Il faut préparer sa route en restant vigilants (c’est le thème de l’évangile de ce dimanche) et en nous convertissant : « Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour le Seigneur vient ». C’est comme un jeu de rôle auquel la liturgie nous invite : replaçons-nous dans l’esprit des patriarches et des prophètes, de ceux qui souffraient et étaient opprimés, de ceux qui précédaient le Christ et avaient entendu les promesses de sa venue sans connaître encore les détails de sa réalisation. C’est beau de se remettre à attendre et à espérer ! C’est important de préparer son cœur à l’émerveillement, plutôt que d’attendre passivement que les évènements se déroulent. En nous invitant à veiller, l’Eglise nous appelle à ne pas perdre le temps qui nous est donné, mais à le vivre intensément pour accueillir du mieux possible la venue de Dieu dans notre vie. Très bel Avent, très beau temps de préparation au Salut ! Don Guillaume d’Anselme Curé du Pôle Missionnaire de Brie